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New Titles in the Vita Traductiva Series / Nouvelles parutions dans la série Vita Traductiva

 

Couverture de Translating Renaissance ExperienceCouverture de Translating Renaissance ExperienceTranslating Renaissance Experience, sous la direction de Anja Müller-Wood (Université de Mayence), Tymon Adamczewski (Université Kazimierz Wielki) et Patrick Gill (Université de Mayence)

Période d’intense activité interculturelle, la Renaissance offre un terreau fertile pour l’exploration des multiples dimensions de la traduction. La traductologie considère de plus en plus la traduction comme un process d’interaction culturelle, auquel de nombreux agents participent. Les études réunies dans ce volume montrent combien l’expérience, conceptualisée de plusieurs façons, contribue à définir cette interaction tant sur le plan de la production que de la réception. Quelques articles analysent comment l’expérience de la Renaissance a été traduite à l’époque dans des formes textuelles et matérielles (Milton, Sidney, Donne). D’autres font ressortir la manière dont des textes sources (Middleton, Piccolomini, Shakespeare) ou l’idée même de la Renaissance ont été vécus rétrospectivement au moyen d’adaptations théâtrales, de lectures philosophiques, de jeux vidéo et de théories de multimodalité. Ensemble, ces études éclairent la belle complexité de la traduction et réaffirment à quel point la Renaissance reste aujourd’hui pertinente.

Anja Müller-Wood est professeure de littérature et de culture anglaises à l'Université de Mayence (Allemagne).
Tymon Adamczewski est professeur adjoint en études anglaises à l'Université Kazimierz Wielki (Pologne).
Patrick Gill est professeur agrégé de littérature et de culture anglaises à l'Université de Mayence (Allemagne).


Articles de : Tymon Adamczewski, Joachim Frenk, Patrick Gill, Florian Klaeger, Csaba Maczelka, Ágnes Máté, Jacek Mianowski, Anja Müller-Wood, Özlem Özmen Akdogan, Allen Rice, Jeremy Tambling.

 

 

Traduire les voix de la nature / Translating the Voices of Nature
Sous la direction de / Edited by Kristiina Taivalkoski-Shilov et / and Bruno Poncharal

Dans la foulée du virage écocritique en sciences humaines et sociales, la traductologie commence à explorer les implications éthiques d’un réexamen de la relation entre l’être humain et la nature. Néanmoins, rares sont les chercheurs qui ont étudié comment les voix particulières de la faune et de la flore, des forces naturelles et des différents écosystèmes sont représentées selon les langues et la façon dont ces voix de la nature peuvent être effacées, mal interprétées, voire ingénieusement recréées en traduction. Les études réunies dans ce volume, qui s’ancrent dans plusieurs contextes linguistiques (Angleterre, Canada, Finlande, France, Japon, Pologne, Suisse), abordent des questions variées (imaginaires environnementaux, animalité et subjectivité, intentionnalité, anthropomorphisme, réécriture). Ensemble, elles confirment combien il est essentiel de reconceptualiser la traduction pour tenir compte de la communication humaine et non humaine, et posent les jalons d’une nouvelle pratique traductive écocritique.

Kristiina Taivalkoski-Shilov is Professor of Multilingual Translation Studies at the School of Languages and Translation Studies, University of Turku, Finland.
Bruno Poncharal est professeur e
t directeur du Centre de recherche en traduction et communication transculturelle (TRACT), à la Sorbonne Nouvelle.

Articles de : Lucile Desblache, Mathilde Fontanet, Martine Hennard Dutheil de la Rochère, Wioleta Karwacka, Daniela Kato, Bruno Poncharal, Kristiina Taivalkoski-Shilov, Agnes Whitfield

 

Altérités multiples en traduction : explorations indiennes
Sous la direction de Christine Raguet et Vidya Vencatesan

Les littératures et cultures de l’Inde, par leur riche foisonnement, offrent un terreau particulièrement fertile pour les traducteurs et traductologues. Combinant adroitement réflexions théoriques et pratiques, les études réunies dans ce volume révèlent à quel point les altérités sont multiples et leur enchevêtrement inventif. Quelques études abordent des traductions vers le français : Sattasaı¯ (prakrit), Veda¯nta Des´ika (sanskrit et tamoul), Jibanananda Das (bengali), Javed Akhtar (ourdou), ou vers des langues indiennes : Madame Bovary (marathe), Markoosie (de l’inuktitut au hindi via le français). D’autres, touchant le contexte anglo-indien, analysent des pratiques traductives (William Jones) et éditoriales (OUP) ou encore l’enseignement interculturel (Tagore). À travers ces explorations indiennes, se dessinent de nouvelles façons de conceptualiser le jeu des discordances culturelles, l’entrelacement des langues relais, ainsi que les relations parfois étonnamment créatrices entre altérités « familières » et « lointaines ».

Christine Raguet est professeure émérite en traduction et traductologie à la Sorbonne Nouvelle et traductrice littéraire.
Vidya Vencatesan est professeure de littérature française, traductrice et directrice du Centre for European Studies à l’Université de Mumbai.

Articles de : Nalini Balbir, Philippe Benoît, Jayant Dhupkar, Jean-Marie Fournier, Chitra Krishnan, Mini Krishnan, Sanjay Kumar, Christine Raguet, Vidya Vencatesan, Agnès Whitfield

 

 

Review / Compte rendu :

Authorial and Editorial Voices in Translation 1 - Collaborative Relationships between Authors, Translators, and Performers

Authorial  and  Editorial  Voices  in  Translation  2  -  Editorial  and  Publishing Practices

Edited by Hanne Jansen and Anna Wegener

 

“a work of substantial scholarship, comprising a comprehensive theoretical introduction followed by 19 case studies. […] Readers will appreciate the perspectives opened by a study of multiple agency in translation: it should further help to inform the way translation is taught at universities, and provide a more balanced outlook on day-to-day practice.”

Carole Birkan-Berz in Translation Studies, 10:1,107-109, DOI: 10.1080/14781700.2016.1151822

 

 Nouvelles parutions dans la série Acta est fabula

 

Premier Minus de Daniel Gagnon

Cette pièce est une farce, un certain mélange de Molière et de Beckett dans une langue verte pleine de la verve québécoise, enjouée, crue et vivace. Elle s’attaque à la corruption de la langue publique, devenue cette langue de bois de l’homo economicus qui nous accable de toutes parts tout en étant censée faire notre bonheur.

Toute l’action se déroule devant le Parlement. On peut accoler au personnage du Premier Minus des noms connus. Outre le Premier Minus et un chœur (facultatif), la pièce met en scène quatre personnages principaux, Lulu, véritable petite bombe, jeune femme indignée par le brutal renvoi au bonheur réglementaire qu’on lui inflige, sa mère, Madame Lulu, qui voudrait bien tout nettoyer cette corruption avec son balai et deux badauds un peu clownesques, Rhododondron et Armoire qui s’amusent à philosopher et à rire de tout.

Daniel Gagnon : Prix Molson du roman de l’Académie des lettres du Québec, membre fondateur de l’Union des écrivaines et écrivains québécois, Daniel Gagnon a publié vingt-trois livres et une soixantaine de nouvelles. Premier Minus est sa troisième pièce de théâtre.