Rédaction:
Daniel Gagnon, né à Beauport sur le Saint-Laurent, est romancier, nouvelliste, dramaturge et essayiste. Membre fondateur de l’Union des écrivaines et écrivains québécois et de XYZ. La revue de la nouvelle, il est l’auteur d’une douzaine de romans dont La fille à marier, qui lui a valu le prix Molson de l’Académie des lettres du Québec, et Une enfance magogoise, finaliste au prix Alfred-DesRochers. Auteur de plusieurs essais, notamment sur les peintres québécois Jean-Paul Riopelle et le Frère Jérôme, il a aussi publié plus d’une soixantaine de nouvelles au Québec et en France, dont bon nombre ont été lues sur les ondes de Radio-Canada et reprises dans des anthologies. Daniel Gagnon est membre de l'Association québécoise des auteurs dramatiques. Docteur ès lettres, il a enseigné la traduction et la création littéraire dans plusieurs universités et donné plus d’une centaine de lectures et de conférences au Québec, au Canada et en Europe. Ses textes sur l’auto-traduction sont parus chez John Benjamins et Cambridge Scholars Press. Également peintre, sous le nom de Daniel Gagnon-Barbeau, il a réalisé le portrait de quatre-vingt-dix écrivaines et écrivains et exposé ses oeuvres, entre autres, à la Fondation Camargo et à la Maison Suger en France et dans les Maisons de la culture de Montréal et au Musée des beaux-arts de Mont-Saint-Hilaire, dont il est membre honoraire à vie.
Agnès Whitfield, née à Peterborough (Ontario), est traductrice, poète et professeure. Traductrice agréée depuis 1976, finaliste du prix du Gouverneur général pour Divine Diva, traduction de Venite a cantare, roman de Daniel Gagnon, elle a été membre du Conseil de l’Association des traducteurs et traductrices littéraires du Canada et présidente pour deux mandats de l’Association canadienne de traductologie. Auteure de trois œuvres poétiques dont Et si les sirènes ne chantaient plus et Où dansent les nénuphars, elle a publié Le Je(u) illocutoire : Forme et contestation dans le roman québécois contemporain ainsi qu’une soixantaine d'articles sur la littérature québécoise et la théorie de la traduction dans des revues et ouvrages savants au Canada et en Europe. Co-directrice notamment de La Nouvelle : écriture(s) et lecture(s), elle a dirigé, entre autres, Writing Between the Lines: Portraits of Canadian Anglophone Translators et Le Métier du double. Portraits de traductrices et de traducteurs francophones, finaliste du Prix Raymond-Klibansky de la Fédération canadienne des études humaines. Professeure invitée à l'Université de Bologne (mai 2003), titulaire de la Chaire d'invité Seagram à l'Institut d'études canadiennes de l'Université McGill (2003-2004) et de la Chaire conjointe en études des femmes de l’Université d’Ottawa et de l’Université Carleton (2009-2010), chercheure virtuelle au ministère de Patrimoine canadien (2006-2007), Agnès Whitfield est professeure titulaire au département d’Études anglaises de l’Université York (Toronto).